La location pour les novilladas du dimanche 14 août se tiendra dans le hall de la mairie de Roquefort . Le samedi 06 août de 10 à 12 heures et du lundi 08 au vendredi 12 août de 10 à 12 heures et de 15 à 18 heures. Téléphone 06 42 25 30 30. Rappel de la programmation :
11 heures novillada sans picador avec 2 ALMA SERENA et 2 LA ESPERA pour EL MORO et
Tristan BARROSO 18 Heures novillada avec 6 LA QUINTA pour Victor HERNANDEZ – Yon LAMOTHE et Diego GARCIA
Desencajoniamiento traditionnel à Azpeitia devant un public nombreux. Cette année on attend une grande affluence pour la féria et des aficionados venus de France, dans la ville de Saint Ignace de Loyola.
Photos mundotoro.com
Samedi 30 juillet : 6 toros de Ana Romero pour Sergio Serrano, Alvaro Lorenzo, Alejandro Marcos
Dimanche 31 juillet : 6 toros de Murteira Grave pour Antonio Ferrera, Juan Leal, Joaquin Galdos
Lundi 1er août : 6 toros de La Palmosilla pour Morante de la Puebla, Daniel Luque, Diego Carretero
Retour de la feria d’Istres, un curieux mélange, le temps se prêtait à toutes les tauromachies, chaleur, soleil, et qu’en restera t il dans nos( mon) souvenirs ? quelques moments forts, très forts comme toujours en tauromachie , le médiocre ou le nul ou le navrant s’effacent très vite. On oubliera les imbécilités des présidents, on n’en voudra pas aux amis d’Olsina qui passait son alternative et a triomphé sans gloire, aux toros de Ferney, pour ne garder au fond des yeux , profondément dans notre cœur d’aficionado que les deux faenas du fantastique Javier Cortes, son bonheur partagé, on se rapprochait par instant non du plaisir , non de l’admiration, mais au sens bernanosien de la joie.
Javier Cortes nous a rendus heureux, et nous lui devons donc une reconnaissance qui ne saurait se limiter à quelques applaudissements ni a une ou deux ou trois oreilles coupées de haute lutte !
Passons à l’essentiel, au final, au grand moment, à ce que les pisse vinaigre ne sauront jamais voir, ce que les snobs sans vraie culture jugeront facile, exotique, parce que cela échappe à leur catéchisme ennuyeux, à leurs dogmes appris d’on ne sait quel philosophe , venons en à la corrida charra d’Istres à laquelle nous ne sentons pas tout à fait étranger.
Qui est allé au Mexique et a connu la feria d’Aguascalientes ne peut pas avoir été insensible à cette… je n’aime pas le mot ambiance… à cette frénésie méso américaine, à la présence de la plus hétérodoxe des figuras espagnoles Antonio Ferrera, à celle du plus enthousiaste des matadors mexicains, Leo Valadez, et … cherchez l’intrus, au plus talentueux des jeunes matadors du moment, mais ici à contre-emploi, Tomas Rufo.
Voyez donc ce qui se passa : Six toros de Victoriano del Rio et toros de Cortes, forts, solides, bien présentés, le fondement de toute corrida , des Toros -toros. Braves et nobles, Ferrera, plus de quarante balais , ne l’oublions pas , toréa comme un jeune homme, conduisit la lidia sans faiblir, le toro allait vite il suivit le rythme, le temple était d’une autre monde, il fallait voir les retournements de son premier… Il tua bien, le toro était noble : deux oreilles d’entrée, la vuelta au toro… Noblesse oblige il fallait que le reste suive !
Photo F. Combes
Et Leo Valadez l’a fait !
Il a totalement investi le ruedo en donnant toutes les options à son toro, le reprenant en fin de chaque série par des trincheras ou des pechos superbes.
Deux oreilles amplement méritées.
Tomas Rufo , qui revenait de Grenade où il avait triomphé la vielle semblait décalé », pâle et malhabile comme un cousin de province chez des aristocrates, timide et froid comme un castillan. On ne lui en a pas voulu, ce n’était pas sa place. Il manquait un deuxième méxicain, un Adame, un Sergio Flores, mais bon, revenons à Leo, le petit Léo devenu grand, mûr, solide qui allait avoir Le Toro de la tarde, une merveille de toro que certains aux trois quarts de la faena ont commencé à vouloir indulter. Mais non, nous fumes sages et le rite se déroula jusqu’à son terme obligé.
Quand, ayant commencé sa faena à genoux et voulant la terminer de même, sous les olé du public Leo Valadez fit signe à la musique de jouer, il sa passa un merveilleux moment : la fanfare Chicuelo commença, le maestro fit signe que ce n’était pas cela qu’ il demandait mais bien la « Musica de la Tierra » Viva Aguascalientes, qu’aussitôt lança la belle troupe de mariachis !
Leo triompha, Leo fut énorme, Leo salua, tous les trophées en mains, oreilles queue et bonheur total, aux côtés du ganadero Victoriano fils.
Pardonnez-moi je ne résiste pas : Partibus factis, sic locutus est Leo : veni, vidi, vici !
Merci à Bernard Marsella de ne pas ressembler à toutes les empresas taurines.
Toro de Cebada Gago, corral de Vic (Photo Louise de Zan)
Il y a quelques jours, je faisais le point sur une temporada assez exceptionnelle puisqu’elle succède à deux ans de panne due à la pandémie et qu’elle se déroule dans une situation critique : celle de la montée de l’animalisme. Dans ce contexte, mes premières constatations se vérifient : un trio s’est installé en haut de l’affiche. Il est composé de El Juli, Morante de la Puebla et Andrés Roca Rey. Autour de cet axe, Antonio Ferrera gravite. Un ange passe : Antonio Tellez et avec lui, Tomas Rufo ; ils assurent la relève. C’est la leçon provisoire de Madrid, sorte de juge de paix, de col du Galibier si l’on veut comparer cela au Tour de France. Madrid, par ailleurs un grand succès populaire, c’est encourageant: sans doute plus de 500 000 spectateurs pour la San Isidro avec de nombreux Lleno. On ne peut rien faire contre une assistance aussi massive.
« Et le toro ? » Me disent quelques voix amicales. C’est évidemment l’essentiel du spectacle et rien ne justifie sa mise au second plan, sa réduction. Sans toros braves pas de corridas, faut-il le répéter ? Cela va de soi. C’est en tout cas ce que les aficionados du « sept », à Madrid, ne cessent « d’exiger » avec leurs pancartes indiquant : « nous voulons récupérer le toro de Madrid ». Soit, mais de quoi parlent-ils ? S’agit-il d’une question de poids ? De trapio ? D’armures ? D’encastes ? On a vu que la corrida de Samuel Flores excessivement présentée, défendue de manière exorbitante, a donné un jeu pitoyable. Celle de Fuente Ymbro composée de six mammouths de cinq ans et plus, tous le couteau entre les dents, n’a guère fait mieux. C’est bien de la recherche de la caste dont il est question.
Il faut un toro harmonieux, dans le type de son origine, aux défenses intègres, suffisamment solide et tout cela on est en droit de l’exiger d’un organisateur. Même si la présentation est essentielle on ne peut pas préjuger véritablement de la manière dont se comportera un animal en piste. C’est à dire du cœur même du spectacle. On ne peut donc pas dire d’une corrida à l’avance si elle sera « bonne ou mauvaise ». C’est le mystère du toro bravo et ce mystère est précieux, car l’incertitude fait le charme de la tauromachie ; elle maintient son intérêt.
Sans doute sous la pression des toreros -des vedettes du moins-, des empresas avec leurs veedors dépêchés dans les élevages et avec l’agrément des ganaderos eux-mêmes cherche-t-on à éliminer cette part d’incertitude essentielle. Il est stupéfiant de voir le nombre de matadors ou de novilleros -parfois débutants- qui refusent telles ou telles ganaderias car elle ne serait pas propice au succès. Honneur à ceux qui acceptent tout et triomphe avec ce qu’on leur donne, je pense à Sanchez Vara par exemple qui s’est une nouvelle fois justifié à Alès.
« Et le toro ? » Le débat est vieux comme la tauromachie elle-même. C’est un débat enrichissant. Il doit rester amical, comme il se doit entre gens de la même famille. La solidarité doit primer sur les divergences de vue. L’anathème ne doit pas prendre le pas sur la supplication. Les aficionados au toro-toro ont leurs bastions. Ils sont inamovibles. Après Alès, avant Céret, ce sera Vic-Fézensac, ce week-end, une institution singulière puisque l’intégralité du village (plus les environs) pourrait intégrer les tendidos des arènes Joseph Fourniol. En réalité les spectateurs viennent de l’Europe entière pour cette fête sauvage et enivrante.
On défend à Vic, le toro-toro depuis des générations et l’équipe actuelle s’inscrit dans cette tradition. La présentation sera impeccable et le lieu, en raison de la proximité entre les gradins et la piste, est privélégié pour scruter le déroulement du combat dans ses détails. Ce combat, c’est en fait ce qui nous passionne : nous le voulons loyal, intègre, sans tricherie. Nous voulons saluer un animal unique, dans sa splendeur naturelle et dans ce sens les croisements contre nature, les « adoucissements » provoqués n’ont pas notre agrément. Sortir de l’artificiel, chercher l’essentiel, discerner la vérité n’est-ce pas la quête du monde moderne ?
Pierre Vidal
🚨🎬Vidéo du débarquement des toros de Valdellán qui seront lidiés lors de la Feria TOROS EN VIC, le samedi 4 juin à 18h par Antonio FERRERA et Domingo LÓPEZ CHAVES en mano a mano.
🚨🎬Vidéo du débarquement des toros de BALTASAR IBÁN qui seront lidiés lors de la Feria TOROS EN VIC, le dimanche 5 juin à 11h par Rubén PINAR, Javier CORTES et Damián CASTAÑO.
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